Cinéroman : Sixième !
À leurs côtés, nous avons le plaisir d’accueillir des jurés de renom comme Philippine Leroy-Beaulieu, Laetitia Dosch, Aurélie Saada, Enki Bilal, François Berléand, Jérémie Renier et, bien sûr, notre membre d’honneur, Danièle Thompson, dont l’apport est essentiel au succès de cet événement. Nous continuons à innover et à enrichir notre programme, en élargissant notre panorama et en développant une nouvelle activité : un futur marché professionnel de Cinéroman, inaugurée au printemps de cette année Et pour cette édition, nous nous tournons également vers la nouvelle génération avec l’espoir de redonner aux grands romans du XIXe siècle, trop souvent perçus comme un devoir par les jeunes, la place qu’ils méritent : celle d’un plaisir incommensurable. Les adaptations récentes d’oeuvres classiques comme celles d’Alexandre Dumas sont une invitation à renouer avec ces chefs-d’oeuvre littéraires
Au programme cette année, plus de 48 projections, entre films en compétition, avant-premières et films cultes. Et bien sûr, des moments forts au Théâtre de l’Artistique avec des rencontres, des masterclasses, des débats, et des lectures, sans oublier les émotions partagées dans les salles obscures. Car ce festival, avant tout, appartient à son public : un public passionné, fidèle, épris de cinéma et de littérature, qui fait vivre cette alliance unique entre ces deux arts. Merci à la ville de Nice, à la région Sud, à l’Office du Tourisme Côte d’Azur, nos partenaires fidèles et essentiels. Et bien sûr, un immense merci à Dominique Segall et son équipe, des complices précieux qui, chaque année, font de ce festival un événement aussi magique que les histoires qui prennent vie sur nos écrans.
Quel contraste magnifique entre les salles obscures où nous vivons tant d’émotions et le soleil de Nice qui baigne la Méditerranée… Ce festival est une célébration des rêves, ceux qui nous emportent dès que les lumières s’éteignent. Nous sommes déjà à la 6e édition du Festival Cinéroman de Nice, et quelle aventure cela a été !
L'édito du maire
Le cinéma, à Nice, ça tourne bien !
Le scénario était certainement déjà écrit… Nathalie et Daniel Benoin, couple de lettrés, passionné de théâtre mais aussi de cinéma, devaient donner naissance à un festival qui transformait ainsi un roman, leur roman, en réalité : Cinéroman ! Porter les mots sur grand écran, adapter la littérature au cinéma, c’est la quintessence même du 7e Art, qui peut ainsi s’appuyer sur un script solide. Si une étude du Centre National de Cinéma (CNC) qui vient d’accorder son prestigieux label à CinéRoman, démontre que les films adaptés d’un roman ont représenté 33% des entrées au cours des dernières années, les organisateurs de ce festival , le bien nommé Festival de Nice , ont en effet réussi à mettre en lumière les salles obscures, à placer ce festival tout en haut de l’affiche , au générique des plus grands rendez-vous des amoureux du cinéma et de la littérature.
De très nombreux écrivains, éditeurs, réalisateurs, producteurs et bien sûr des comédiens très connus du grand public seront présents. Citons Daniel Auteuil, José Garcia, Nicolas Seydoux, Sandrine Kilberlain, Charlotte Lebon, Pierre Niney, Pio Marmai, Laurent Lafitte, Tehar Rahim, Alexandra Lamy, et bien d’autres seront à Nice. D’ailleurs il est important de remarquer que des réalisateurs tels que Yvan Attal, Ivan Calberac et d’autres ont décidé de tourner leurs derniers films à Nice après avoir découvert , en venant au festival des aspects de Nice qu’ils ne connaissaient pas.
Du 30 septembre au 5 octobre, nous tournerons la 6ème page de CinéRoman qui revient dans le décor de rêve qu’ils ont choisi. Tout sauf en hasard, car Nice est une terre de cinéma. Une terre d’accueil d’artistes, d’idées, de création. Car avec ce festival, Nice poursuit son histoire avec le cinéma, cette littérature en images et en mouvements. Une histoire débutée il y a plus d’un siècle avec les studios de la Victorine qui l’a amenée à briller avec des monuments comme « les enfants du paradis »de Marcel Carré, « Lola Montès » de Max Ophuls, ou encore « la nuit américaine » de François Truffaut. Les studios de la Victorine qui depuis 2018 ont connu un renouveau profond qui a permis de recevoir les premières subventions de l’État dès 2024 et d’être candidat majeur à la « Grande fabrique de l’Image » qui vise à financier la modernisation de l’appareil productif français. Et tout cela mettra également un projecteur puissant sur la Cinémathèque de Nice fort de ses 80 000 films.
Le cinéma à Nice a renoué avec son histoire prestigieuse et ce n’est sans doute pas un hasard si ce renouveau s’est fait en même temps que grandissait notre festival CinéRoman.
Le cinéma, à Nice, ça tourne bien !
Maire de Nice