Skip to content

Le Festival de Nice Cineroman

2023

Cinéroman : Cinquième !

En seulement quatre éditions, le festival a su imposer sa marque et établir sa réputation pour devenir le rendez-vous incontournable dédié aux romans et aux films. Sur le thème évocateur de « La littérature au cinéma », nous nous apprêtons une fois de plus à célébrer avec passion les adaptations d’œuvres littéraires à l’écran. Après trois éditions consacrées aux romans et aux films français, Cinéroman est entré depuis l’année dernière dans une nouvelle ère, résolument tournée vers l’Europe.

Nice entretient depuis toujours un lien profond et passionné avec le cinéma : les studios de la Victorine dans « La Nuit Américaine » de François Truffaut, le marché aux fleurs et le Negresco dans « La Main au Collet » d’Alfred Hitchcock, « La Baie des Anges » sublimée par Jacques Demy… Aujourd’hui plus que jamais, nombre de réalisateurs·trices posent leurs caméras ici, à Nice, à l’image d’Yvan Attal qui ouvrira notre festival avec son film « Un coup de dés n’abolira jamais le hasard ». Bien plus qu’une simple toile de fond, Nice aspire à devenir un acteur majeur de l’industrie cinématographique française et internationale, incarnant le glamour et l’élégance du 7ème art.

Pour cette 5ème édition, la jeunesse – chère à notre ville – est à l’honneur. Un vent de fraîcheur soufflera sur la capitale azuréenne. Le président du jury, Alex Lutz, sera épaulé dans sa tâche par Julia Piaton, Elodie Bouchez, Nicolas Maury, Sylvie Testud, Christophe Ono-dit-Biot et notre chère et fidèle amie, la scénariste, réalisatrice et écrivaine Danièle Thompson. Le festival proposera également un Prix des Étudiants pour récompenser le film français adapté d’un roman qui aura recueilli les suffrages d’un jury composé d’étudiant.e.s niçois.e.s.

En 2023, Cinéroman voit les choses en grand, avec pas moins de 45 projections. Au programme : des films en compétition, des avant-premières, des projections de films cultes, des masterclass, des rencontres, des débats et des lectures réunissant des éditeurs, des écrivains, des producteurs, des réalisateurs, des acteurs… Et ce, pour le plus grand bonheur des cinéphiles et des amoureux des livres.

Ce festival, c’est avant tout celui du public. Un public passionné, fidèle, épris de cinéma et de littérature. Ce festival, c’est aussi celui des Niçoises et des Niçois. Merci à la Ville de Nice pour son soutien essentiel depuis l’origine. Merci à nos partenaires et à l’appui constant de la Région Sud, qui sont les piliers de cette manifestation. Et n’omettons pas de saluer avec ferveur Dominique Segall, fidèle complice de ce festival depuis sa genèse.

Dans le silence obscur d’une salle de cinéma, où les étoiles se nichent derrière le velours, se joue un ballet de lumières et de rêves. Les projecteurs illuminent des mondes imaginaires, projetant des ombres et des histoires dans l’âme des spectateurs captivés. C’est là, dans ce sanctuaire de l’obscurité, que naissent les émotions. Quand on sort de la salle, le soleil de Nice étend ses bras chaleureux, caressant la ville de sa lumière dorée. La Méditerranée nous offre son horizon infini, comme un écrin pour nos âmes voyageuses. Et on rêve alors à nouveau. C’est ça, Cinéroman.

L'édito du maire

Les premiers jours d’octobre sont désormais devenus, à Nice, ceux de Cinéroman. En cinq éditions, ce Festival s’est imposé comme un rendez-vous incontournable du 7e art et de la vie niçoise.
Au programme : 45 projections, des films en compétition, des films-culte, des avant-premières, des débats. C’est une semaine intense de cinéma qui nous attend et qui nous offrira de quoi nourrir encore la réflexion sur les rapports profonds, intimes et féconds entre littérature et cinéma.

Avec ce Festival, Nice poursuit son histoire avec le cinéma, cette littérature en images et en mouvements. Une histoire débutée il y a plus d’un siècle, avec les Studios de la Victorine, qui l’a amenée à briller avec des monuments comme les Enfants du paradis de Marcel Carné, Lola Montes de Max Ophüls ou encore Et Dieu créa la femme, de Roger Vadim ; et une histoire avec laquelle Nice a renoué depuis quelques années.

Si Nice est et reste une grande terre de cinéma, si elle inspire tant les cinéastes, si elle attire tant d’acteurs et d’actrices – ce Festival sera l’occasion de le démontrer une fois de plus – c’est aussi parce qu’elle est une grande ville de cinéphiles, car comme en littérature, une œuvre cinématographique ne s’accomplit vraiment que par le public, qui la fait vivre et lui donne toute sa profondeur.

C’est pour cela que des moments comme ce festival sont si importants, pour que vive cette passion des salles obscures, notamment dans la jeunesse, qui est à l’honneur pour cette édition.

Nous vous attendons donc nombreux pour partager ce grand moment de cinéma et de plaisir. Bon festival à toutes et à tous !

Christian Estrosi
Maire de Nice

Le mot du président du jury

Les raisons pour lesquelles j’ai accepté de présider le jury de ce festival se ramassent à la pelle. C’est Daniel Benoin qui me le propose, l’homme qui a mis en scène ma première pièce et qui fut l’un des premiers à encourager mes travaux d’écriture. Ce festival célèbre mes deux grandes passions: la littérature et le cinéma. Qu’elles fassent ou non bon ménage, cela va nous donner l’occasion de parler de grands textes et, je l’espère, de bons films. Et puis Nice, cette ville que je considère comme ma maîtresse, exil d’écriture et de réconfort. Nice et ses paradoxes, ses beautés et ses outrances, Nice que de nombreuses personnes sont en train de recolorier, de rajeunir, d’éclairer d’un regard neuf. Nice et ses environs qu’arpentèrent Fitzgerald, Cocteau, Somerset Maugham et tant d’autres inspirateurs. Nice qui palpite devant la mer, dont le faste des palaces se dispute à l’authenticité napolitaine de la vieille ville. Si un bon roman, un bon film sont toujours la réconciliation des contraires, alors Nice est de fait une œuvre réussie. Le jury que nous avons la chance de réunir est composé de sincères amoureux de littérature et de cinéma. Accessoirement, ils sont tous drôles, tendres, séduisants et talentueux. On va donc rire, débattre, tenter de vous présenter chaque projection et de recevoir tous ces artistes en sélection avec la gaité que tout travail et tout talent mérite. Le public en a besoin. Il a besoin qu’on se réunisse à nouveau – fut-ce avec quelques précautions. En ces heures sombres que nous n’en finissons pas de traverser, ces quelques jours vont nous permettre – je l’espère – d’embarquer vers des mondes parallèles, des contrées méconnues, des sourires oubliés. Avec, tout près, la mer – qui semble nous murmurer que nos soucis sont infimes et provisoires. Vive la littérature. Vive le cinéma. Vive Nice !
Nicolas Bedos

© 2019 – 2023
KARMA Communication Group